Témoignages
Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.
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Après ma visite chez un adictologue, qui m'a un peu motivé, mais sans plus tant sa méthode me paraissait bien compliquée, il se trouve que j'ai attrapé une bonne bronchite. Et ça a déclenché ma décision de tenter l'arrêt de mon addiction à la cigarette. Problèmes respiratoire liées à plus de 55 ans de tabagisme avec en plus une bonne bronchite, ça motive vraiment. J'ai décidé un sevrage rapide, de 1 paquet et demi je suis passé à 12 puis 2x6 et enfin 2 pour le dernier jour. Je suis aujourd'hui à mon 6eme jour sans tabac.
Guy, 75 ans
Non fumeur depuis 5 jours
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Fumeur depuis mes 18 ans (20 ans de tabagisme), je décide la semaine dernière d'arrêter de fumer.
Étant en surpoids et pas en forme, cela fait 1 mois et demi que je me suis remis au sport (mini 4h/semaine).
En + du sport, j'ai réduit les doses des repas pour que ma perte de poids soit un peu plus efficace.
Avec le sport et le régime alimentaire, paradoxalement je commence a être habitué à changer mes habitudes, donc pour moi, c'est clair, je suis capable de changer aussi mes habitudes concernant la cigarette.
Donc semaine dernière, je prends rdv chez un médecin, je lui demande de me prescrire des pastilles menthe/nicotine.
PS: Je vois dans son regard, expression qu'il ne croit pas une seconde que je vais réussir.
Finalement en rentrant, je fume une cigarette, "La dernière". Je range mon paquet de cigarettes à moitié plein dans un tiroir et quand je ressens un manque, je me prends une pastille.
Depuis je n'ai plus eu l'envie de fumer une vraie cigarette, même le matin.
Dans mon cas, c'était plutôt une question de timing et de motivation à vouloir changer ses habitudes (café/clope, repas/clope, pause/clope, etc..).
Bon combat à tous pour l'arrêt de la cigarette.Laurent, 38 ans
Non fumeur depuis 5 jours
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Il y a presque 2 mois, mes proches m'ont pris un rendez-vous chez un pneumologue et m'y ont accompagnée, autruche que j'étais avec mes 44 ans de tabagie derrière mois. Respiration difficile, toux et bronchites à répétition. Jamais de sport même si je suis très active, je répétais à qui voulait l'entendre "pour que j'arrête il faudrait que l'on m'enferme pendant au moins un mois!" J'avais chercher sur internet s'il existait des cures comme pour les alcooliques mais rien trouvé. Le pneumologue qui m'a reçu m'a diagnostiquée une BPCO bien mûre (l'autre maladie mortelle du fumeur) et comprenant que j'étais dans le déni de mon état de santé, il a proposé de m'inscrire dans un stage de réhabilitation du souffle d'une durée d'un mois, stage en hôpital, encadré par de multiples professionnels de santé: médecin, kiné, tabacologue, infirmier, coatch sportif.....Le suivi médical durant cette période a détecté un truc en plus dans un de mes poumons, impossible de m'opérer dans mon état respiratoire. J'ai donc suivi assidument ce stage, stoppé net la cigarette grâce au bon dosage de mes patchs (au début 2x21mg) par jour. J'ai beaucoup progressé avec les autres patients, tous dans la même galère, je fumais encore plus de 2 paquets de cigarettes par jour fin août et je sors aujourd'hui 19 octobre de l'hôpital avec un segment de poumon en moins certes mais bien vivante, encore des patchs mais beaucoup moins forts, et presque pas essoufflée!! Le secret: se faire aider par des pro du souffle, trouver le médecin et le pharmacien qui ont compris que si les patchs sont sous dosés on est en manque et faire les exercices de sport et de respiration qu'ils nous demandent...Ca marche!!!!!! je n'en reviens toujours pas.
Pascale, 59 ans
Non fumeuse depuis 1 mois
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J'ai arrêté il y a bientôt 4 mois suite à une visite à l’hôpital pour des problèmes ORL. Mon médecin m'a vivement conseillé l'arrêt du tabac. je ne m'en sentais pas capable et pourtant !
J'ai commencé à fumer à 16 ans et j'en ai 52, j’ai arrêté 2 fois dans ma vie, une fois 4 ans et une fois 1 an, à chaque fois j'ai repris juste avec quelques cigarettes ou cigares le week-end, puis le soir, puis tout les jours. Les mauvaises habitudes se reprennent très vite. Sans compter le prix ! j'en étais à 200 euros de tabac par mois. Aujourd'hui je tiens le coup avec des gommes nicotinique et j'ai fais 3 mois de patch à 21 mg puis 15 jours à 14 mg et je n'ai même pas fini la boite. Je me sens mieux, plus de toux, plus d’essoufflement en haut des escaliers ! Mon but est de ne plus JAMAIS reprendre afin de profiter le plus longtemps possible de mes proches. L'application est très utile et faites vous plaisir en vous achetant des petits cadeaux c'est très flatteur. Bon courage à tous !omer, 52 ans
Non fumeur depuis 3 mois
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Bonjour,
J’ai commencé à fumer vers 11 ans, aujourd’hui, j’ai 38 ans. (je fumais entre 8 et 15 cigarettes par jour.)
J’ai tenté différentes méthodes pour arrêter de fumer (patch, hypnose, pastilles, cigarettes électroniques, acuponcture….). Pour les patchs, je suis allée voir un médecin (échec ?) une tabacologue (échec ?). À chaque fois dosage de 14 mg ou 21 mg. Lors d’un rendez-vous avec une sage-femme à l’hôpital pour la visite du 3 em trimestre, j’ai été orientée vers une addictologue.
Je suis donc aller au rendez-vous en lui précisant que je ne croyais pas à l’arrêt du tabac par patch et que ma motivation était minime voire inexistante (mais pourquoi pas tenter ??♀️).
Lors du rendez-vous, elle m’a fait souffler dans une machine et a pu déterminer que je devais commencer à 35 mg.
J’ai donc encore une fois essayer les patchs sans aucune conviction.
Cela fait 4 jours que je ne fume plus et les envies sont légères (pas besoins de pastilles, pas de nausées ou autre).
Je suis la première surprise des années de tentatives, des échecs à répétition et là, j’ai arrêté sans souffrance du manque.
Je suis tellement surprise que je souhaite simplement partager mon expérience et vous informer que si les patchs ne fonctionnent pas cela peut provenir d’un sous-dosage.
À ce jour, je ne sais pas si je vais réussir définitivement à arrêter de fumer, je sais juste qu’aujourd’hui, je me dis, « c’est possible que j’arrête de fumer. »
Alors, même si vous n’y croyez plus continuer d’essayer.
On ne sait jamais sur un mal entendu ?.
Bon courage à vous…Claire, 38 ans
Non fumeuse depuis 4 jours
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Bonjour,
J'ai décidé de partager mon expérience, car certains des témoignages m'ont aidée et encouragée à arrêter. Cela fait quatre ans que je fume, et deux ans que je me dis que je vais arrêter, sans jamais avoir réussi à passer un jour sans fumer. Il y a une semaine, j'ai arrêté la cigarette, sans y retoucher une seule fois. La raison de cette motivation a été l'adoption d'un chat, où je me suis dit que je ne pouvais pas me permettre de lui faire subir ce tabagisme passif. Arrêter la cigarette du jour au lendemain et sans support nicotinique n'a pas été facile, mais pas trop difficile non plus. J'ai choisi une période de vacances pour essayer de passer la première semaine sans tentation, sans les pauses-clopes à l'université, sans les soirées avec tous mes amis fumeurs. Cette semaine s'est bien passée, j'ai même réussi à sortir une ou deux fois entourée de fumeurs sans être tentée, et j'ai dès le début constaté des améliorations physiques.
Tout aurait pu continuer ainsi, si je n'avais pas réalisé lors d'une sortie que ma vie sociale allait devenir bien plus compliquée. Eh oui, quand on a 20 ans, demander du feu ou une cigarette permet de nouer le contact, d'intégrer les espaces fumeurs, et d'occuper ses mains. Ainsi, plus que la nicotine, c'est le geste qui me manquait. Un geste qui, pendant quatre ans, m'avait rassurée et faisait partie intégrante de ma vie. Je pensais que c'était grâce à la cigarette que j'étais plus à l'aise socialement et moins stressée, mais je me trompais. J'avais déjà entendu dire que la cigarette apportait plus de stress qu'elle n'en réduisait, mais je ne l'avais pas cru ; je ne m'imaginais pas passer un examen sans fumer une cigarette avant, ni vivre une soirée sans elle.
Ainsi, j'ai acheté un paquet de cigarettes, en me disant que finalement j'allais continuer de fumer jusqu'à ce que j'arrive à gérer mon anxiété. Pendant deux jours, j'ai repris la cigarette, et soudain, alors que ma vie était toujours la même que pendant la semaine sans cigarette, je me suis retrouvée à être bien plus stressée que je ne l'avais été durant cette semaine. J'étais moins heureuse, plus tendue, moins concentrée. Je m'étais remise à ronger mes ongles - chose que j'avais naturellement arrêtée pendant la semaine sans cigarette. Mes mains tremblaient de nouveau lorsque j'étais avec des amis. Et j'ai réalisé que si j'étais aussi stressée en société, c'était peut-être entre autre à cause de la cigarette. J'ai réalisé que la semaine passée sans cigarette avait été l'une des plus belles que j'ai vécues depuis des années. On ne se rend parfois pas compte du bien que cela nous apporte, surtout au début, et pourtant, un jour, on réalisera que notre vie va bien mieux depuis que cette addiction a quitté nos vies.
C'est pourquoi j'ai décidé d'arrêter de fumer à nouveau, pour mon chat, mais désormais aussi pour mon bien-être.Jodie, 21 ans
Non fumeuse depuis 1 jour
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