Témoignages

Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.

  • J'ai 66 ans et j'ai commencé à fumer à l'âge de 14/15 ans pour faire comme les copines et les copains J'ai rapidement fumé 2 paquets par jour jusqu'à mes 43 ans.
    En mars 1999, à l'époque il était permis de fumer sur le lieu de travail, mes collègues du service prévention, à quelques pas de mon bureau, m'ont demandé quand j'allais arrêter de fumer. Sans réfléchir, j'ai répondu le 5 mars 2001.
    Les jours, les semaines, les mois passant, mes collègues n'ont cessé de me rappeler ma promesse.
    Le 5 mars 2001 est arrivé, j'ai cessé de fumer du jour au lendemain en toute autonomie et quasiment sans aucun manque. La méthode Coué pendant ces 2 années a parfaitement fonctionné.
    Seul le geste de porter une cigarette à la bouche restait instinctif et involontaire, une habitude. Les quelques fois où je repensais au plaisir de fumer une cigarette, notamment en regardant des films avec des fumeurs, je les balayais sans peine.
    Très rapidement, au-delà de l'odeur de tabac à domicile, sur mes vêtements, mes rideaux qui ne jaunissaient plus, des économies réalisées je retrouvais une qualité de vie, du souffle, mais également et surtout la joie de ma fille rassurée qui m'a avoué avoir peur à la suite des séances d'informations sur le tabac dans son collège et des dégâts provoqués par la cigarette.
    Heureusement elle n'a jamais touché une cigarette de sa vie.
    Très rapidement je ne supportais plus l'odeur de la cigarette, la fumée m'incommodait, j'interdisais de fumer chez moi ou devant moi.
    Les années ont passé sans tabac : 19 années exactement sans 1 seule cigarette et réellement contente de ne plus fumer.
    Je ne sais pas ni pourquoi, ni comment, mais j'ai repris en 2020 pendant le confinement. D'abord 1 cigarette par-ci par-là que mes amis me proposaient, puis jusqu'à 5 cigarettes par jour, jusqu'au jour où, après quelques mois, j'ai acheté un paquet. À ce moment, j'ai su que j'avais franchi le pas de trop.
    Je suis passée à 10 cigarettes par jour. Puis j'ai commencé à avoir une toux persistante chronique liée vraisemblablement à la reprise du tabac.
    J'ai de nouveau arrêté de juillet 2021 à juillet 2022 du jour au lendemain, mais ça a été plus difficile, l'envie de fumer ne m'a pas quitté un seul instant durant ce nouvel arrêt d'1an.
    J'ai repris après ce nouvel arrêt, j'ai réussi à me contenir à une moyenne de 10 cigarettes par jour. Je n'achète jamais de paquet de réserve. Un paquet de 30 doit faire 3 jours, si je fume trop, alors le 3ème jour c'est jour sans tabac et j'arrive à tenir.
    C'était plus facile d'arrêter au bureau avec l'interdiction de fumer sur le lieu de travail. Ces derniers temps, depuis que je ne travaille plus, ma consommation dérape.
    Pourtant, je n'ai plus guère de plaisir à fumer, j'allume des cigarettes instinctivement par habitude et beaucoup se consument dans le cendrier.
    C'est pourquoi je me suis inscrite au Moi(s) Sans Tabac pour me motiver et mettre toutes les chances de mon côté :
    • J'ai collé des post-it un peu partout chez moi sur les avantage de ne pas fumer.
    • J'ai placardé sur chaque côté de chacune de mes portes, sur les murs de vielles affiches de campagnes anti-tabac qui pour certaines datent de plus de 25 ans que j'avais conservées dans un rouleau.
    • Je tiens le journal.
    • J'ai pris un RdV avec le 3989 pour un suivi régulier.
    Et j'espère bien réussir, et cette fois définitivement, mais je sais que je ne réussirai pas sans aide cette fois.
    Voilà, voilà,… C'est mon histoire avec le tabac.

    Lili, 66 ans

    Non fumeuse depuis 28 jours

  • Après ma visite chez un adictologue, qui m'a un peu motivé, mais sans plus tant sa méthode me paraissait bien compliquée, il se trouve que j'ai attrapé une bonne bronchite. Et ça a déclenché ma décision de tenter l'arrêt de mon addiction à la cigarette. Problèmes respiratoire liées à plus de 55 ans de tabagisme avec en plus une bonne bronchite, ça motive vraiment. J'ai décidé un sevrage rapide, de 1 paquet et demi je suis passé à 12 puis 2x6 et enfin 2 pour le dernier jour. Je suis aujourd'hui à mon 6eme jour sans tabac.

    Guy, 75 ans

    Non fumeur depuis 5 jours

  • Je fumais depuis l'age de 15 ans, jusqu'à 30/40 par jour à la fin en juin 2009 et j'avais arrêté à 4/5 reprises, avec des problèmes de poids suite aux arrêts, où j'étais toujours à compenser en mangeant beaucoup de sucré, et notamment des viennoiseries. J'avais réussi une période d'arrêt de 5 ans par l'hypnose, je savais donc que je pouvais y arriver mais avec une préparation en amont avec un régime pour éviter de grossir. J'ai d'abord, arrêté de boire en juillet 2008, car comme je buvais aussi pour remplacer le cannabis que je ne trouvais plus,(entre temps, je m'étais mis à remplacer le cannabis par le vin), j'avais donc 3 addictions à gérer, et j'ai commencé par celle de l'alcool avec une addictologue qui m'a fait faire une cure de désintoxication en milieu hospitalier. Après un sevrage d'une semaine, où j'étais complètement abrutie par des médicaments,que j'ai tout de suite demandé à arrêter, pour rester consciente. Je suis sortie de l'hôpital guérie pour l'alcool. Mais la période préparatoire pour arrêter de commencer ne faisait que commencer. Pendant 12 mois, j'ai fait attention à mon alimentation, pour perdre du poids au cas où j'en prendrais à l'arrêt du tabac et ainsi ne pas reprendre le tabac pour ou à cause de cet élément, et j'ai du perdre 4/5 kgs. Au 1° juillet 2009, le jour où j'avais décidé d'arrêter de fumer cigarettes et cannabis, ma mère a une rupture d'anévrisme et elle était entre la vie et la mort pendant au moins 1 semaine. Depuis le 1°juillet Je suis en CDD, mais je n'ai pas craqué et j'ai tenu bon, tous les soirs j'allais aux urgences à Pellegrin, puis à l'Hopital de Xavier Arnozan, en gériatrie, à Pessac, ce qui a du me stimuler (mais je m'étais stimuler pendant 1 an, alors je ne voulais pas tout recommencer. Mais, grâce aux Tic Tac en continu toute la journée, j'ai réussi à tenir sans rien reprendre, ni l'alccol, ni le cannabis et ni la cigarette. Et je n'est repris que les quelques kgs perdus l'année précédente. Je fait parfois des rêves ou plutôt des cauchemars sur le fait que j'ai repris la cigarette ou l'alcool et lorsque je me réveille je suis soulagée, de me rendre compte que ce n'était pas la réalité.
    Mon compagnon avec qui je suis depuis fin 2007, qui a connu mes 3 sevrages, a continué de fumer et même ça ne m'a pas fait reprendre... Alcool, cigarettes et CBD à volonté n'entame pas ma décision prise depuis 2008. Je ne dis pas que c'est facile, mais que c'est tellement infecte et dangereux les ingrédients qu'ils mettent dans les cigarettes, que rien que pour ça j'ai été motivée avec le prix bien sûr, qui déjà était déraisonnable pour se tuer.
    Bonne chance à tous. J'ai inscrit mon compagnon sans lui dire, car il tousse horriblement comme je le faisait avant d'arrêter, c'est moi qui paie ses cigarettes à raison de 12/20 cigarettes par jour, je me dis que c'est de la non assistance à personne en danger et que de plus je le tue, et qu'il serait logique qu'on m'accuse de vouloir sa mort...

    Kriss, 65 ans

    Non fumeuse depuis 15 ans

  • Fumeur depuis mes 18 ans (20 ans de tabagisme), je décide la semaine dernière d'arrêter de fumer.

    Étant en surpoids et pas en forme, cela fait 1 mois et demi que je me suis remis au sport (mini 4h/semaine).
    En + du sport, j'ai réduit les doses des repas pour que ma perte de poids soit un peu plus efficace.

    Avec le sport et le régime alimentaire, paradoxalement je commence a être habitué à changer mes habitudes, donc pour moi, c'est clair, je suis capable de changer aussi mes habitudes concernant la cigarette.

    Donc semaine dernière, je prends rdv chez un médecin, je lui demande de me prescrire des pastilles menthe/nicotine.
    PS: Je vois dans son regard, expression qu'il ne croit pas une seconde que je vais réussir.

    Finalement en rentrant, je fume une cigarette, "La dernière". Je range mon paquet de cigarettes à moitié plein dans un tiroir et quand je ressens un manque, je me prends une pastille.

    Depuis je n'ai plus eu l'envie de fumer une vraie cigarette, même le matin.

    Dans mon cas, c'était plutôt une question de timing et de motivation à vouloir changer ses habitudes (café/clope, repas/clope, pause/clope, etc..).

    Bon combat à tous pour l'arrêt de la cigarette.

    Laurent, 38 ans

    Non fumeur depuis 5 jours

  • J'ai profité du mois sans tabac en novembre 2018 pour me décider à arrêter de fumer.
    J'ai eu des patchs au début, puis des pastilles
    Aujourd'hui octobre 2024, je peux dire que je n'ai pas touché à une seule cigarette ....
    Par contre j'ai pris énormément de poids .... il faudrait une campagne "perdre du poids" après l'arrêt de la cigarette.

    Malgré cela, j'encourage les grands fumeurs à arrêter et aux jeunes de ne jamais tomber dans cet engrenage

    Annie, 70 ans

    Non fumeuse depuis 5 ans

  • Il y a presque 2 mois, mes proches m'ont pris un rendez-vous chez un pneumologue et m'y ont accompagnée, autruche que j'étais avec mes 44 ans de tabagie derrière mois. Respiration difficile, toux et bronchites à répétition. Jamais de sport même si je suis très active, je répétais à qui voulait l'entendre "pour que j'arrête il faudrait que l'on m'enferme pendant au moins un mois!" J'avais chercher sur internet s'il existait des cures comme pour les alcooliques mais rien trouvé. Le pneumologue qui m'a reçu m'a diagnostiquée une BPCO bien mûre (l'autre maladie mortelle du fumeur) et comprenant que j'étais dans le déni de mon état de santé, il a proposé de m'inscrire dans un stage de réhabilitation du souffle d'une durée d'un mois, stage en hôpital, encadré par de multiples professionnels de santé: médecin, kiné, tabacologue, infirmier, coatch sportif.....Le suivi médical durant cette période a détecté un truc en plus dans un de mes poumons, impossible de m'opérer dans mon état respiratoire. J'ai donc suivi assidument ce stage, stoppé net la cigarette grâce au bon dosage de mes patchs (au début 2x21mg) par jour. J'ai beaucoup progressé avec les autres patients, tous dans la même galère, je fumais encore plus de 2 paquets de cigarettes par jour fin août et je sors aujourd'hui 19 octobre de l'hôpital avec un segment de poumon en moins certes mais bien vivante, encore des patchs mais beaucoup moins forts, et presque pas essoufflée!! Le secret: se faire aider par des pro du souffle, trouver le médecin et le pharmacien qui ont compris que si les patchs sont sous dosés on est en manque et faire les exercices de sport et de respiration qu'ils nous demandent...Ca marche!!!!!! je n'en reviens toujours pas.

    Pascale, 59 ans

    Non fumeuse depuis 1 mois

Exprimez-vous !

Et faites partager aux autres votre expérience en postant votre propre témoignage: vous pourrez y parler des leçons tirées de cette expérience, des difficultés que vous avez pu rencontrer, de vos doutes, des moyens qui vous ont aidé, bref de tout ce qui a compté pour vous!