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J’étais fumeuse depuis mes 16 ans et l’entrée au lycée. J’ai toujours fumé entre 5 et 10 cigarettes par jour mais depuis quelques années c’était 10 et jamais moins.  Depuis 3 ans je suis maman et avec l’arrivée de cet enfant j’ai découvert la honte associée au tabac. Je n’ai presque pas fumé enceinte (je tirai parfois quelques taffes sur les cigarettes de mon mari et ça m’allait comme ça) mais dès que mon fils est né, j’ai repris comme avant.  J’ai été une maman fumeuse qui se cache et camoufle le moindre signe de tabagisme. Quand il était tout bébé, je sortais fumer dehors et quand je revenais je me lavais les mains, les dents et changeai de vêtements. J’attachais toujours mes cheveux et il m’arrivait même de mettre des gants. J’attendais ensuite 10 min avant de le porter au l’embrasser de peur de le « contaminer »..  Quand il a grandit, j’attendais ses siestes avec impatience pour pouvoir fumer en cachette et quand il n’a plus de fait de sieste je fumais dans la rue en le promenant en poussette. Je me cachais alors de ses yeux mais de ceux des passant et une nouvelle fois j’avais honte d’être une maman fumeuse.  Il y a quelques mois, il a comprit que je fumais et m’a demandé pourquoi je respirais de la fumer toxique. Alors j’ai décidé d’arrêter.  J’ai eu des parents fumeurs qui ne se sont jamais cachés. Quand j’étais enfant, ma mère m’achetait des cigarettes en chocolat et j’aimais faire semblant de fumer. Pour moi cela voulait dire être adulte. Ce n’est pas l’exemple que je voulais donner à mon fils. Je ne veux pas banaliser ce geste, ce poison.  J’ai arrêté du jour au lendemain après cette réflexion. Cela fait seulement 13 jours mais je me sens libéré d’un poids et si fière de moi. Peu importe les raisons qui sont ou seront les vôtres, elles sont toujours bonnes car il n’y a aucune raison valable de fumer.  Courage à tous !

Bonjour, J'ai fumé continuellement depuis l'âge de 16 ans jusqu'à 45 ans. Je n'étais jamais arrivé que deux fois à arrêter (1 semaine et une autre fois 2 semaines). Ces deux arrêts étaient extrêmement difficiles à appréhender et se projeter. La dernière en date (ça fait 6 semaines aujourd'hui) se déroule bien mieux pour plusieurs raisons : - j'ai compris qu'au bout de 28 ans de tabagisme, je devais avoir tout les éléments et clés en tête pour commencer mon travail de sevrage tabagique. - un début de bpco avec une toux permanente a été un facteur déclencheur de ma démarche d'arrêter de fumer. - les hausses de prix du tabac continuelles rendait mon budget financier impossible à tenir. - l'odeur de tabac que j'avais sur moi et qui me plaçait dans une posture d'évitement était gênant dans ma relation aux autres. Je n'avais donc le choix que de m'arrêter. La vraie astuce, c'est de faire un tri dans mes relations sociales au moins au début pour ne pas tomber sur une personne de mon entourage qui aurait pu me déstabiliser dans mon sevrage, de limiter mes sorties festives et aussi de ne pas clamer mon désir à qui que ce soit le fait d'avoir commencé à arrêter, car ma méthode pouvait marcher mais il n'y a rien de plus décevant que de verbaliser trop tôt mon arrêt et d'obtenir une récompense affective précoce ( ça c'était pour plus tard) J'ai donc trier dans mes relations sociales, et le premier aveu d'avoir tenu sans tabac a été dit au bout de quinze jours, pas à tout le monde mais à quelques connaissances plus éloignées, les plus proches ont été informées à partir d'1 mois. Voilà pour mon parcours, bien sûr j'ai un patch de 21 mg tout les jours, des pastilles et un spray de nicotine, j'ai aussi pris du magnésium et un complément alimentaire à base de melatonine pour aider à dormir, le sommeil peut être léger au début du sevrage. Pour information, je fumais 30 cigarettes à rouler/ jour avant d'arrêter.