Témoignages

Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.

  • Bonjour je fume depuis l âge de 35 ans Au début un peu puis un événement douloureux de la vie m a fait passer à plus de 30 cigarettes par jour 
    J ai essayé toutes les méthodes puis décidé d arrêter avec l aide d une tabacologue par le site génial Tabac Info Service J ai été beaucoup accompagnée par S. qui me tel 2 fois par semaine 
    J avoue avoir eu recours au médicament BUPROPION je n y serais pas arrivée sinon 
    Tout le monde ne peut pas le prendre 
    A cela on ajoute les patchs que l on diminue tous les mois  et les pastilles à sucer 
    J ai du changer toutes mes habitudes , evité tous les apéritifs et dîners à hauts. risques pendant un bon mois Je n ai jamais craqué Ça va faire deux mois que j ai arrêté 
    Je souffrais de bronchite chronique et j ai remonté de 5 p cent ma capacité respiratoire 
    A noter que je n ai pas pris un gramme car je fais tout à pied plus gym et jogging désormais

    Karine, 67 ans

    Non fumeuse depuis 1 mois

  • Cela fait 15 jours que j'ai cesser de fumer suite a un BPCO de stade 3 annoncé par mon pneumologue, je retrouve de nouveau de nouvelles odeurs, de nouveaux gouts, je ne tousse plus et je respire normalement. j'ai opté pour les patchs, les pastilles a sucer, et de l'hypnose , traitement conseillé par le pneumologue.
    Je ne suis pas en manque et je conseille les trois pour que ce soit efficace.
    Bon arrêt a tous et toutes.

    Bernard, 65 ans

    Non fumeur depuis 13 jours

  • J'ai arrêté de fumer le 29 Juin 2016, suite à un souci de santé qui a failli avoir raison de ma vie.
    L'arrêt a été net, en une seule fois (et je sais que c'est parfois compliqué) et j'ai été aidé par mes motivations, la principale étant que je voulais tout simplement continuer à vivre, et profiter de ma famille.
    Ma femme a arrêté en même temps que moi, ce qui a été une aide inestimable.
    Depuis bientôt 5 ans, je n'ai pas touché une cigarette, et les bénéfices ont été très rapidement visibles (sans compter le bénéfice financier).
    J'ai pu reprendre une activité sportive, le vélo, et quand je dépasse un cycliste équipé comme un pro, j'avoue être un peu fier !
    Je sais que l'arrêt est parfois compliqué, mais je pense qu'une motivation qui nous est propre est un très bon moteur, ainsi qu'on bon accompagnement.
    Il ne faut pas se décourager, ça en vaut la peine, et il faut être patient.
    C'est possible, c'est compliqué, mais c'est tout bénéfice !

    Laurent, 49 ans

    Non fumeur depuis 5 ans

  • Bonjour, je suis fumeuse depuis 26 ans. J’ai arrêté de fumer lundi 1/11/21 j’y ai pensé le lundi d’avant et j’ai diminué de 15 cigarettes je suis passé à 3-5 du jour au lendemain.
    Je n’ai pas de manque physique , pas de dépendance à la nicotine je ne suis pas énervée ni tendue de ne pas fumer c’est même étonnant, mon entourage me l’a fait remarquer. Je pensais pas que je pouvais y arriver et pourtant… 
    Je me considère toujours comme une fumeuse et non une ex fume. 
    L’envie d’une clope mais pas un besoin, arrive en soirée quand je suis bien  avec mes amis ou famille en papotant et buvant un petit verre de vin. C’est une envie en mode conviviale pas un besoin absolu.Je ne sais pas si vous me comprenez et si je m’exprime bien. 
    Je me suis acheté des pastilles à sucer. Je n’en prend pas tous les jours donc je sais et je le vois que la dépendance n’est pas la.
    Je  souhaite bon courage à tous ceux et celles qui comme moi essaie d’arrêter avec le mois sans tabac.

    Jennifer, 40 ans

    Non fumeuse depuis 9 jours

  • J'ai toujours envie de fumer.
    Quand j'en ai envie je pense à ma fille qui me demande si je vais vivre longtemps avec elle.
    Alors je tiens bon car oui j'ai très envie de vivre longtemps avec elle!!

    Emma, 38 ans

    Non fumeuse depuis 6 jours

  • En 1980, vers l'âge de trente ans je fumais un paquet de sans filtre par jour. Chaque hiver, j'étais atteint d'une sorte de trachéite, un douloureux mal de gorge accompagné d'une toux qui me rendait la cigarette insupportable pendant une dizaine de jours. Soigné par quelques médicaments en vente libre et par le mépris, cet épisode finissait par s'estomper et je recommençais vite à fumer. J'étais alors un donneur de sang relativement régulier et, à l'hôpital, j'ai vu une annonce pour une double séance collective gratuite d'auriculothérapie promettant l'arrêt du tabac. En février, après une trachéite supplémentaire, je m'y suis inscrit ... pour voir.

    Nous étions une quinzaine de personnes. Un médecin nous a expliqué que, sans qu'il comprenne exactement pourquoi, après deux séances d'acupuncture dans les oreilles, il constatait qu'une personne sur trois rentrait à la maison sans plus avoir envie de fumer. Le coût de ces séances étant insignifiant, il ne fallait pas s'en priver. Nous étions quelques années avant l'épidémie de SIDA et les aiguilles d'acupuncture étaient réutilisées après une simple stérilisation. Le médecin nous donna plein de conseils, dont un que j'ai retenu : remplacer l'addiction au tabac par une autre addiction, la seule addiction qui ne soit pas dangereuse : boire de l'eau. Au tournant des années quatre-vingt, ce n'était pas du tout fréquent de voir quelqu'un se balader dans la rue avec une bouteille d'eau à la main.

    Après les deux séances, échec total. Je ne ressentis aucune diminution de mon besoin de fumer. Je décidai néanmoins d'en profiter pour tenter de faire une pause tabac au moins jusqu'à mon prochain anniversaire qui est en juin. La bouteille d'eau me fut d'un grand secours. Toujours dans la poche, j'en buvais une gorgée dès que l'envie de fumer me prenait, c'est à dire très souvent. Je réussis avec beaucoup de difficultés à ne pas fumer du tout pendant ces quelques mois.

    Mon anniversaire passé, je recommençai à fumer, des blondes cette fois. En deux semaines, je retrouvai mon étiage du paquet par jour. Au travail, mon chef était un fumeur invétéré, trois paquets par jour. Nous avions parfois des séances de travail dans son bureau, des tabagies de plusieurs heures, chacun fumant cigarette sur cigarette sans interruption. J'ai essayé plein de marques, avec un goût certain pour les trucs forts genre sans filtre.

    L'hiver suivant, la trachéite survint et je réitérai la pause cigarette jusqu'à mon anniversaire. Le sevrage ne fut que légèrement moins pénible que l'année précédente. Quand je repris, je décidai de ne fumer que quelques cigarettes par jour. Je coupais les cigarettes en deux voire trois. Hélas, une petite contrariété psychologique survint et je repassai au paquet par jour, plutôt au paquet et demi.

    Une troisième fois, je réussis à arrêter de fumer entre la trachéite de l'hiver et mon anniversaire de l'été. Et quand je recommençai à fumer, je ne réussis à peu fumer que quelques semaines. J’essayai les cigarettes light . Énorme escroquerie. Il y a certes moins de nicotine mais plus d'agents de texture et de saveur, donc plus de goudrons. Et mon cerveau réclamait de la nicotine. Je mis à fumer encore plus de cigarettes. Ce n'est pas la nicotine qui détruit vos poumons, mais les goudrons. Et c'est grâce au cigarettes light que je passai à deux paquets par jour.


    Un soir d'automne, j'étais en avance à un rendez-vous avec celle qui allait devenir mon épouse. J'étais un peu nerveux et fumais cigarette sur cigarette. Et là, soudainement, clairement, je pris conscience de l'énorme puanteur que je dégageais. Je pris aussi conscience que je n'avais pas le choix. Soit continuer à fumer de plus en plus, deux, trois et puis quatre paquets par jour. Soit, totalement, définitivement, arrêter de fumer. Renoncer pour toujours à la cigarette. Renoncer pour toujours !

    Je décidai alors d'arrêter de fumer, vraiment, totalement, définitivement. Je profitai d'un week-end à la campagne avec quelques amis pour le faire. Le vendredi soir, dans la voiture qui nous éloignait de Paris, j'annonçai que je fumais ma dernière cigarette. Le sevrage se fit difficilement comme d'habitude, mais c'était une difficulté que je connaissais. Elle ne m’effrayait plus. Ma décision était claire, sans appel. Il y avait accord entre mon cerveau conscient et mon cerveau inconscient et les deux s'aidaient pour combattre le cerveau réclameur de nicotine. J'avais toujours une bouteille d'eau dans la poche. Il me fallut au moins un an pour, quand je sortais d'un cinéma, ne plus mettre automatiquement ma main à la poche y chercher une cigarette.

    J'ai arrêté de fumer à l'âge de trente-quatre ans. J'en ai maintenant plus du double, soixante-dix. Je n'ai jamais retouché à une cigarette depuis, et la fumée du tabac m'incommode. Je crois que si je n'avais pas arrêté de fumer, aujourd'hui je serais mort. Je fais du sport, un peu, de l'aviron. À 5 euros le paquet, deux paquets par jour, en trente-six ans, j'ai économisé plus de 130 000 euros ! Aurais-je pu acheter notre maison sans ces 130 000 euros ?

    Arrêter de fumer est très difficile. J'ai mis quatre ans à y parvenir. Mais ça vaut le coup au sens littéral du terme : ça vaut 130 000 euros. Plus les gains de santé. Faites-vous aider. Ne culpabilisez pas si vous échouez. Recommencez. Pour moi, le déclencheur fut la prise de conscience de ma puanteur et le sentiment de dépendance, de perte du libre arbitre. Ce qui m'a beaucoup aidé, c'est le truc de la bouteille d'eau.

    Bon courage.

    Gérard, 71 ans

    Non fumeur depuis 37 ans

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