Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Tenir dans le temps
Bonjour.
Ça fait presque trois mois que j’ai arrêté. Devant d’une augmentation de la pression quotidienne par rapport à la gestion familiale et professionnelle, et avec un éloignement temporal des motifs qui m’ont amené à m’arrêter, je me retrouve très souvent avec envie de prendre une cigarette en me disant que c’est juste une…
Les substituts nicotiniques je les ai arrêtées déjà, et franchement je ne ressens pas le besoin.
Merci de votre aide.
Notre réponse
Bonjour,
Bravo pour vos 3 mois d'arrêt !
Vous entrez dans ce qu'on pourrait appeler une "zone de turbulence", le taux de reprise est plus élevé entre 3 et 6 mois.
Pour tenir dans la durée, il est utile de vous appuyer sur les points positifs de votre arrêt, et ce dans tous les domaines : celui de la santé (respiration plus facile, ...), celui de l'esthétique (teint plus frais, meilleure haleine, ...), celui des finances (moins de retraits, plus de budget pour autre chose, ...), celui de l'estime de soi (fierté de tenir, liberté...).
Repensez à vos motivations, aux avantages acquis : êtes-vous prête à les reperdre ? A retrouver tous les inconvénients du tabac ?
Il y a aussi deux autres dépendances que vous connaissez peut-être moins à prendre en compte, qui vous mettent en difficulté quelques semaines après l’arrêt. Elles reposent sur la manière dont vous gérez votre quotidien, si vous n'avez rien changé de ce point de vue, il est temps de vous y mettre : notre page Je surmonte les difficultés du quotidien peut aussi vous aider à trouver des solutions alternatives, que vous pourrez adapter à vos goûts et à votre quotidien.
Partez aussi du principe que votre envie principale, en réalité, c'est de rester non-fumeuse ! Pas de recommencer à fumer... Donc, dans les moments où vous devez faire un effort pour résister à "une comme ça", dites-vous que c'est un ancien réflexe, un truc ringard qui refait de temps en temps surface dans votre cerveau. Dites-vous plutôt, "tiens, une idée de cigarette qui passe dans mon cerveau". Sous-entendu, cette idée va passer !
Et si vous ne savez pas trop comment vous y prendre, n’hésitez pas à nous appeler au 39 89, nous serons là pour vous accompagner, de manière gratuite et personnalisée.
Tenez bon, vous avez fait une bonne partie du chemin, et la victoire finale se rapproche !