
Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Je tiens bon
Bonjour,
Ça fait maintenant un peu plus de 2 semaines que j’ai arrêt de fumer. Tout vas mieux que les premières semaines. Moins de stresse, pas de crise de panique, je respire mieux,
Il me reste encore une toux légère le matin (3-4 fois après ça passe) et le picotement ou gêne au milieu du torse. Mais à priori c’est normal.
Après j’ai l’impression d’avoir des vertiges si je bouge la tête trop vite et qu’elle est plus lourde qu’avant.. c’est peu être du au fait qu’il y ait plus de sang qui passe dedans ou à la fatigue. Car oui je dors mais pas encore profondément le moindre bruit me réveille et je ne rendors pas après. Mais bon ça devrait revenir par la suite ...
Au niveau manque en tout cas dans ma tête je ne veux pas fumer après peu être que ce que mon corps me fait ressentir est l’effet de manque, mais je me persuade que c’est le sevrage et que ça va passer. Et de toute façon je suis d’accord avec moi même je ne retoucherai pas à une cigarette..
Notre réponse
Bonjour,
Toutes nos félicitations pour votre arrêt de 2 semaines, vous pouvez être fier de vous !
A travers votre message, nous percevons votre détermination. C'est la clé de la réussite !
La fatigue fait partie des symptômes au début de l'arrêt du tabac.
Lorsqu'on fume, la nicotine joue un rôle de stimulant. Ainsi, à l'arrêt du tabac, apparaît une fatigue qui est due à 2 phénomènes :
- le phénomène de désintoxication auquel procède l'organisme,
- le manque de nicotine et donc de ce fameux stimulant.
Ces deux phénomènes associés entraînent une importante fatigue dans les 6 à 10 semaines qui suivent la suppression du tabac.
Pour les vertiges, cela peut-être dû à une normalisation de l'oxygénation de votre cerveau, qui "tournait" auparavant avec un manque chronique d’oxygène, consécutif à votre tabagisme.
Comme vous le décrivez dans votre message, il n'est pas rare d'observer des changements physiologiques passagers dans les jours et les semaines qui suivent l'arrêt du tabac.
Ces phénomènes peuvent être renforcés par le manque de nicotine qui peut en plus entraîner de l'irritabilité, des troubles de concentration et des troubles du sommeil. Dans ces cas là, il peut alors être utile de mettre en place une substitution nicotinique adaptée (patchs, gommes, etc.) pour ne plus sentir les signes de manque et faire en sorte que l'arrêt du tabac se passe dans les meilleures conditions.
Au moment de l'arrêt du tabac, le corps doit se réhabituer à fonctionner sans les produits issus de la fumée du tabac, et qu'il travaille à éliminer, les phénomènes que vous avez pu observer sont transitoires.
Vous devriez voir une amélioration dans les prochains jours, si ce n'est pas le cas n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant.
Tout comme le titre de votre message, nous vous proposons de consulter note rubrique du même nom : "Je tiens bon".
Et si vous en ressentez le besoin, bénéficiez d’un accompagnement personnalisé et gratuit par un tabacologue au 39 89.
Accrochez-vous, vous-êtes sur la bonne voie !