Questions / Réponses

Bonjour et merci pour votre question.

Vous avez envie d’arrêter de fumer, alors félicitations. Cependant vous vous interrogez à propos de votre dépendance. Alors voici des informations et conseils.

Le tabac engendre en effet une dépendance physique et une dépendance psycho comportementale.

• La dépendance physique est due principalement à la nicotine. Quand une personne fume, la nicotine amène son cerveau à dépendre de ce produit pour produire des endorphines. Ce phénomène rend le cerveau paresseux et habitue le fumeur à fumer encore et encore pour faire durer le sentiment de bien-être artificiel occasionné par les endorphines. Quand la quantité de nicotine devient insuffisante dans l’organisme, la dépendance physique se fait sentir de diverses façons :  anxiété, irritabilité, manque de concentration, difficulté à dormir, augmentation de l’appétit, déprime et envies de fumer.
• Cette dépendance se traite avec les aides nicotiniques qui participent à un sevrage confortable.
• Le tabac occasionne aussi une dépendance psychologique et comportementale. Chaque fois que le fumeur prend une bouffée de cigarette, il associe inconsciemment ce geste à un aspect positif lié à la situation qu’il est en train de vivre. Il peut associer le tabac au plaisir, à l’ennui, au stress, à la colère ou à la tristesse. Peu importe le moment au cours duquel il décide de fumer, il compte sur la cigarette pour se sentir mieux. Au final, le tabac ne modifie pas uniquement le fonctionnement du cerveau, il programme aussi à lier la consommation de cigarette à des moments où il se sent bien. Cette dépendance psychologique est forte chez la majorité fumeurs. Et même s’ils sont conscients que le tabac fait du tort à leur santé, ils ne sont pas capables de contrôler leurs envies de fumer.

Cette dépendance se traite par des entretiens réguliers avec un(e) tabacologue afin de déconstruire le lien qui s’est tissé entre vous et le tabac.

• La dépendance physique disparaît en moyenne en 2 à 3 mois ; la dépendance psychologique est plus lente à s’estomper. Plusieurs mois sont parfois nécessaires pour ne plus avoir de fortes envies de cigarettes.
• Dans votre cas, le test que vous avez effectué vous indique que votre dépendance est faible alors que vous la ressentez comme forte, alors entendez juste que la dépendance est bien présente et qu’elle nécessite des aides nicotiniques et un accompagnement par un(e) tabacologue.

Pour répondre à ces besoins, nous vous conseillons donc de joindre les tabacologues de Tabac info service au 39 89. Vous ferez un bilan complet, puis recevrez des conseils et un soutien dans votre démarche.

Se faire accompagner augmente les chances de réussite, alors bon sevrage !